RENAULT-NISSAN OU NISSAN-RENAULT ?

IL FAUT AIDER LE GENERAL EN CHEF J.D. SENARD

Ouf il était temps. Enfin,  Monsieur Sénard le nouveau PDG de RENAULT  a pris la mesure de l’impasse dans laquelle  se trouve l’entreprise. En l’état actuel Renault est à la merci d’un OPA « inamicale » y compris de son partenaire de l’alliance.

Reste  à convaincre Monsieur  Le MAIRE  que derrière les sourires de circonstance de nos amis japonais il y a l’avenir de  Renault, qui risque si ça continue, de rire jaune (sic).

Notre Ministre ne semble pas avoir compris la gravité de la situation.  Bien évidemment qu’il faut stabiliser l’Alliance  entre Renault et Nissan, mais faut-il le faire à tout prix ? Ne faut-il pas avant tout stabiliser RENAULT ? Les homologues nippons  et l’Etat japonais ont quelques raisons de se frotter les mains, avec un angélisme  confondant notre éminent représentant apporte la tête de Renault à Nissan.  Il oublie que « culturellement » comme le dit si bien le Directeur générale de Nissan, qu’au pays du Soleil dire oui peut se traduire chez nous  par un majeur levé si vous êtes du 9.3 (pour les autres départements voir les coutumes locales)

Si il y quelques chose que l’on peut reprocher à  Monsieur Sénard c’est d’avoir été trop indulgent envers l’actuel PDG de notre « partenaire ». Mais il a des circonstances atténuantes, tant il est vrai que le siège qu’il occupe est bien savonné.

Sans refaire les 20 ans de l’Alliance je me permettrais de rappeler certains faits  :

D’abord qui aurait pu penser que le PDG de Renault serait en réalité « un sous- marin » de l’entreprise sauvée de la noyade financière ?  Et de fait  C Ghosn à bien travaillé pour Nissan.

Comment un libéral peut-il admettre qu’avec 43%  du capital de Nissan, nous sommes, toujours (avec le sourire,) éjectés des instances de notre filiale, laquelle n’a aucune pudeur, pour prendre la contrôle de Mitsubishi avec 34%du capital de cette dernière ?

Comment admettre sans mot dire que le directeur de Nissan ait pu jouer les âmes damnées de Monsieur Ghosn et le laisser mettre en cause l’intégrité de Renault sous prétexte que son ex mentor « vient » de Renault ?

Certes et nous ne l’oublions pas, un illustre prédécesseur de Monsieur le Maire a largement contribué à  assoir Monsieur Ghosn sur les 3 trônes au risque du grand écart que nous avons connu.  Monsieur Macron, puisque c’est de lui dont il s’agit en signant le pacte de stabilisation de 2015 a donné la clef au constructeur  japonais pour s’affranchir de sa société mère.

Si au moins notre « « partenaire » se contentait de ce qu’il a ! Mais il veut en plus contrôler l’alliance,  Ce qui n’est pas nouveau, c’est une tradition qui remonte au début du règne de l’imperator. Alors Monsieur le Ministre … ?

Le   juin 2019 contact : claude.patfoort@fr

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